Patsy Gallant est née le dimanche 15 août 1948 à Campbellton, New Brunswick au Canada. Elle chante de 3 à 17 ans avec le groupe formé de quatre filles -elle et ses sœurs, Angie, Florence et Ghislaine- : "Les Gallant sisters". Elles écument le Québec par de multiples apparitions télévisuelles et radiophoniques.

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  Sa carrière solo débutera vers 1967, quand elle réalise un single indépendant qui la mène à diverses apparitions télévisuelles. Toujours en 1967, elle chante à " La place des arts " à Montréal en première partie d'un spectacle de Charles Aznavour. On trouve dans son répertoire "Mon vin d'été" en duo avec Joël Denis et "Mister Lewis", un hommage au jazzman Ramsey Lewis.

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En 1969, elle rencontrera le compositeur Yves Lapierre qui l'introduit dans le milieu du jingle commercial avec des publicités pour Coca-Cola, Air Canada ou encore Mac Donald's.

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  Grâce à ces expériences, elle rencontre son futur manager et co-producteur Ian Robertson. A partir de là elle commence à travailler sur des bandes originales de films comme "Maman ne m'a pas dit" et "Nous irons ensemble" que l'on peut retrouver respectivement dans les films "L'initiation" et "Y'a pas trou à percer"…

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En 1871, Patsy sort un premier album solo en Français, intitulé "Toi l'enfant", suite à sa participation à la série de variétés Smash, à Radio-Canada en 1971, avec le groupe les Smashettes, qui comprenait également Diane Dufresne et Christine Charbonneau.

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  Patsy parle couramment le français & l'anglais. Elle enregistre en 1972 un premier album en anglais : " Upon my own ", d'ou est tiré le single " Get that ball ".

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C'est avec le chorégraphe Eddy-Toussaint que Patsy acquiert sa formation de danseuse. Elle donne par la suite une série de spectacles au Nicaragua, au milieu des années 1970.

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En 1975, Patsy représente le Canada au Festival international de la chanson populaire à Tokyo.

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  Après le succès de l'album anglais " Are you ready for love ? ", elle enregistre un album en français : " Besoin d'amour ". La carrière de Patsy est jalonnée de récompenses diverses : Elle reçoit rois récompenses entre 1976 et 1978 aux Juno awards : " Meilleure interprète féminine " et le "meilleur single" pour " Sugar Daddy ". Le tube anglais suivant fut " From New-York to L.A. ", vendu à trois millions de copies à travers le monde, 250 000 en Grande-Bretagne, disque le plus vendu de l'année en 1979 au Canada. Ce titre est une adaptation anglaise de " Mon pays " de Gilles Vignault, dont la version originale se trouve sur "Besoin d'amour".

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La revue RPM lui décerne le prix de la meilleure chanteuse canadienne de 1976 alors que l'Association des discothécaires du Canada lui attribue le trophée Disco canadien en 1976 et 1977.

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  Ensuite Patsy présente sa propre émission de télévision sur CTV : " The Patsy Gallant Show ". Patsy le décrit elle-même comme le plus grand show de variétés que le Canada ait jamais connu. Chaque jeudi soir, elle recevait des vedettes américaines de l'époque, comme Gloria Gaynor. Chaque semaine des millions de spectateurs restaient fidèle au show que Patsy définit aujourd'hui comme un ancêtre de " Taratata ".

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Elle effectue ensuite une tournée québécoise et ontarienne et donne un récital en vedette à la Place des Arts en 1979.

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  En 1979 toujours, Luc Plamondon pense à Patsy pour créer le rôle de Stella Spotlight dans la première version de Starmania. C'était lors de l'émission de Michel Drucker où elle était invitée en même temps que Luc. Lorsque celui-ci l'avait entendu chanter, il avait pensé qu'elle ferait une magnifique Stella. Il va jusqu'à en parler à son agent mais Patsy en pleine promotion de " From New-York to L.A. ", son planning étant surchargé pour les deux ans suivants.

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En 1980, elle participe de nouveau au Tokyo International Music Festival et enregistre l'album "Amoureuse" dans la capitale nipponne. Elle enregistrera un dernier album en Anglais intitulé "Take another look" en 1984.

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  Elle se tournera vers la comédie musicale en 1988 avec " Nunsense ", et surtout " Piaf, l'amour triomphe de tout ". Véritable tournant dans sa carrière, qui lui fait obtenir son rôle de Stella Spotlight dans Starmania.

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  Starmania." Une expérience extraordinaire " pour Patsy. Elle joue et chante le rôle de Stella depuis bientôt 8 ans. " Ce show ne représente que la surface de l'iceberg ". Mais Patsy a beaucoup évoluée sur ce show. Aujourd'hui sa voix est plus forte et meilleure qu'elle ne l'a jamais été. D'ailleurs, la venue de Starmania au Québec ne passe jamais inaperçue car les billets s'envolent toujours dans le temps de le dire. Des représentations supplémentaire sont nécessaires tellement la demande est grande.

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  Pour Patsy, ce qui fait le succès de Starmania, c'est le fait que c'est un sujet qui ne se démode pas : " Il y aura toujours des gens assoiffés de pouvoir dans le mondes. Starmania a beaucoup évolué depuis sa création, surtout avec la version 1993 de Lewis Furey, car elle est plus avant-gardiste ".Elle y campe le personnage de Stella Spotlight, ex star du cinéma, inspiré de l'histoire de Marilyn Monroe et du film "Boulevard du crépuscule".

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  Elle reprend de septembre 2001 à octobre 2001 pour une nouvelle version de Starmania, épurée, qui laisse plus d'importance à son rôle. Elle y porte un nouveau costume.

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  Patsy tourne ensuite dans le film "Yellowknife" de Rodrigue Jean, sorti au printemps 2002. Dans ce road-movie, elle interprète le rôle d'une chanteuse de club, Marlène. Quatre chansons de Patsy ont été choisies pour la bande du film, parmi elles, un tube de Patsy et 3 nouvelles composées par la Divine. Elle avait déjà tenu des rôles secondaires dans les films "On sait où entrer Tony", "Mais c'est les notes", documentaire de Claude Fournier pour l'ONF en 1966, "Après-ski" de Roger Cardinal en 1971 et "J'ai mon voyage" de Denis Héroux en 1973, connue sous le nom de "Quand c'est parti, c'est parti" en France.

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  La Divine joue actuellement dans la nouvelle comédie musicale de Luc Plamondon Cindy : Cendrillon 2002, où elle interprète le rôle de La Palma, belle mère acariâtre de Cindy, personnage interprété par Lââm.